Partie 1 : Les fondements de la motivation et l'identification des leviers individuels
La motivation constitue le socle de toute performance individuelle et collective. Elle représente ce moteur interne qui nous pousse à agir et constitue l'élément déclencheur de nos actions. Cette énergie se manifeste par notre disposition à faire un effort, à un moment donné, avec une finalité bien précise, un but que nous cherchons à atteindre et pour lequel nous consentons à mettre l'énergie nécessaire pour l'obtenir.
La compréhension des mécanismes motivationnels individuels
**✅ BONNE PRATIQUE N° 1 : Comprenez les leviers de démotivation de chaque personne**
Chaque individu possède des sources de motivation différentes, et il en va de même pour la démotivation. Cette réalité fondamentale du management nécessite une approche individualisée qui va au-delà des solutions standardisées. Par exemple, la motivation d'un salarié peut tout à fait être l'argent, mais s'il est démotivé, l'augmenter ne le remotivera que temporairement car son levier de démotivation n'est peut-être pas de nature financière.
Les leviers de démotivation les plus fréquemment observés dans les organisations incluent l'absence de relation de confiance avec le manager, le manque de feedback sur le travail accompli, l'insuffisance de reconnaissance managériale, et la perte de sens dans les missions confiées. Ces facteurs de démotivation peuvent coexister et se renforcer mutuellement, créant un cercle vicieux qui affecte progressivement la performance et le bien-être au travail.
L'identification de ces leviers nécessite une observation attentive des signaux comportementaux, une écoute active lors des échanges formels et informels, et parfois des entretiens spécifiques dédiés à cette exploration. Cette démarche d'investigation doit être menée avec bienveillance et dans un climat de confiance, car elle touche aux aspects les plus personnels de la relation au travail.
La bonne pratique consiste donc à identifier les leviers de motivation spécifiques de vos proches collaborateurs et à agir dessus de manière ciblée et personnalisée. Cette approche individualisée permet d'optimiser l'efficacité des actions managériales tout en respectant la singularité de chaque personne.
**✅ BONNE PRATIQUE N° 2 : Redonnez du sens et renforcez votre lien de confiance avec vos collaborateurs**
Le sens au travail constitue l'un des besoins fondamentaux de l'être humain dans son environnement professionnel. Illustrer le sens de manière concrète permet à chacun de comprendre en quoi son travail est utile, en quoi il contribue à la mission de son entreprise ou à une grande cause. Cette illustration peut prendre la forme d'exemples concrets, de témoignages clients, ou de mise en perspective de l'impact sociétal du travail accompli.
La construction de relations de confiance interpersonnelles constitue le deuxième pilier de cette bonne pratique. Cette confiance se construit par la cohérence entre les paroles et les actes, la transparence dans la communication, et la capacité à reconnaître ses erreurs lorsqu'elles surviennent. Elle nécessite également une disponibilité authentique et une écoute active des préoccupations exprimées par les collaborateurs.
Le renforcement de la capacité à développer un bon niveau de confiance organisationnelle passe par la fixation d'un cadre clair et le développement d'une éthique de transparence. Cette éthique se traduit par l'engagement à dire la vérité, à tenir ses promesses, à chercher l'équité dans les prises de décision et à favoriser la solidarité entre les membres de l'équipe.
L'évolution du leadership vers un modèle basé sur la confiance implique de mettre en avant sa capacité à engendrer des postures collaboratives qui favorisent et renforcent la coopération et la coordination des actions. Cette approche transforme la relation hiérarchique traditionnelle en partenariat orienté vers l'atteinte d'objectifs communs.
L'activation des leviers motivationnels par la reconnaissance et le soutien
La reconnaissance et le soutien constituent les deux leviers opérationnels les plus efficaces pour transformer la motivation potentielle en énergie productive. Ces deux dimensions complémentaires agissent sur des registres différents mais convergents : la reconnaissance valorise les contributions passées et présentes, tandis que le soutien facilite les réalisations futures.
La reconnaissance doit être spécifique, sincère, opportune et proportionnée à l'effort ou au résultat. Elle peut porter sur la personne (valorisation des qualités individuelles), les résultats (célébration des succès), l'effort (valorisation de l'investissement), ou la progression (mise en valeur des apprentissages). Cette diversité permet d'adapter la reconnaissance aux préférences et aux besoins de chaque collaborateur.
Le soutien managérial se manifeste par la disponibilité en cas de difficulté, l'aide à la résolution de problèmes, la protection face aux pressions externes, et l'accompagnement dans les moments de doute. Ce soutien peut être technique (aide à la résolution de problèmes opérationnels), émotionnel (écoute et réassurance), ou stratégique (aide à la prise de décision).
L'efficacité de ces leviers dépend largement de leur authenticité perçue par les collaborateurs. Une reconnaissance artificielle ou un soutien de façade peuvent produire des effets contraires à ceux recherchés, en générant de la méfiance et du cynisme. L'authenticité se construit par la cohérence dans la durée et l'adaptation aux besoins réels exprimés ou observés.
Partie 2 : La mobilisation par l'implication affective et émotionnelle
La mobilisation représente un niveau supérieur d'adhésion qui suppose une motivation préalable à laquelle s'ajoute une dimension affective et émotionnelle. Lorsqu'un collaborateur est mobilisé, il met beaucoup de lui-même dans ce qu'il fait, croit vraiment dans sa mission, et adhère aux valeurs et à la raison d'être de son organisation. Cette implication dépasse la simple exécution de tâches pour devenir un investissement personnel dans le projet collectif.
La reconnaissance comme fondement de l'implication
**✅ BONNE PRATIQUE N° 3 : Donnez de la reconnaissance à vos collaborateurs**
La reconnaissance constitue un besoin fondamental de l'être humain au travail et représente l'un des leviers les plus puissants pour développer l'implication des collaborateurs. Cette reconnaissance doit être nourrie par une bienveillance authentique qui se traduit par une attention sincère portée aux contributions de chacun.
Cette reconnaissance contribue directement à la construction de la confiance organisationnelle en démontrant que l'organisation valorise effectivement les efforts et les résultats de ses membres. Elle se traduit concrètement par de la loyauté vis-à-vis des collaborateurs et des collègues, créant un climat de respect mutuel favorable à la performance collective.
La valorisation des réalisations des équipes peut prendre de multiples formes : célébrations collectives, communications internes mettant en avant les succès, témoignages de satisfaction clients, ou encore mise en perspective de l'impact des réalisations sur les objectifs organisationnels. Cette valorisation doit être visible et partagée pour maximiser son effet motivant.
La déclinaison de cette reconnaissance passe par une écoute pragmatique et empathique qui permet de reconnaître les contributions spécifiques de chaque collaborateur. Cette écoute nécessite une attention particulière aux différentes formes de contribution : innovation, qualité, efficacité, esprit d'équipe, ou encore capacité d'adaptation. La diversité des contributions reconnues enrichit la culture organisationnelle et encourage l'expression de tous les talents.
**✅ BONNE PRATIQUE N° 4 : Donnez du soutien à vos collaborateurs**
Le soutien managérial constitue le complément indispensable de la reconnaissance pour développer l'implication des collaborateurs. Ce soutien peut se traduire par un accompagnement des équipes dans les transformations stratégiques et opérationnelles de l'organisation, facilitant ainsi l'adaptation aux évolutions et réduisant les résistances au changement.
Le maintien d'un regard positif sur chacun constitue une dimension essentielle de ce soutien. Cette posture implique de voir le potentiel plutôt que les défaillances, de valoriser les progrès plutôt que de se focaliser sur les écarts, et de maintenir une confiance dans les capacités de développement de chaque collaborateur.
Le soutien dans la bonne réalisation des objectifs de chacun se prolonge par l'intégration des nouvelles idées proposées par les collaborateurs. Cette intégration démontre que l'organisation valorise la créativité et l'initiative, encourageant ainsi l'innovation et l'amélioration continue des processus et des méthodes.
L'accompagnement et le soutien à chaque collaborateur capable d'innover dans les processus productifs ou commerciaux constituent un investissement dans l'avenir de l'organisation. Cette démarche nécessite parfois de prendre des risques calculés et d'accepter les échecs comme des opportunités d'apprentissage.
L'acceptation de la légitimité des aspirations individuelles à côté des intérêts collectifs traduit une maturité managériale qui reconnaît que l'épanouissement individuel et la performance collective peuvent être compatibles et même synergiques. Cette acceptation nécessite parfois des ajustements organisationnels pour concilier les besoins individuels et les contraintes collectives.
Le développement de l'appartenance et de l'identification organisationnelle
L'implication des collaborateurs se nourrit également de leur sentiment d'appartenance à une communauté de travail et de leur identification aux valeurs et à la mission de l'organisation. Cette dimension collective de l'implication nécessite des actions spécifiques pour créer et entretenir les liens qui unissent les membres de l'équipe.
Le sentiment d'appartenance se construit par la participation à des expériences communes, le partage de rituels d'équipe, et la création d'une identité collective distinctive. Ces éléments contribuent à transformer un groupe d'individus en une équipe soudée et performante.
L'identification aux valeurs organisationnelles nécessite que ces valeurs soient incarnées dans les pratiques quotidiennes et les décisions managériales. Cette cohérence entre les valeurs affichées et les valeurs vécues constitue un facteur déterminant de l'implication des collaborateurs.
La communication sur la mission et la raison d'être de l'organisation doit être régulière et concrète pour maintenir le lien entre le travail quotidien et les finalités supérieures. Cette communication peut prendre la forme de témoignages, d'exemples d'impact, ou de mise en perspective des contributions individuelles dans la réalisation de la mission collective
Partie 3 : La construction de l'engagement durable par le sens et la confiance
L'engagement représente le niveau le plus élevé d'adhésion des collaborateurs au projet organisationnel. Il se constate sur la durée par le degré de détermination démontré par le collaborateur et les efforts qu'il fait pour renforcer son lien avec l'organisation et pour être aligné avec ses buts et ses valeurs. Cette dimension durable de l'engagement nécessite des actions spécifiques sur six grands domaines d'intervention.
Le sens et la clarté comme fondements de l'engagement
**✅ BONNE PRATIQUE N° 5 : Apportez du sens et de la clarté à vos collaborateurs**
Le sens et la clarté constituent les fondements cognitifs de l'engagement durable. Pour y parvenir, il convient de s'assurer que les collaborateurs ont compris la vision et la mission de l'entreprise, qu'ils ont intégré les valeurs organisationnelles et les objectifs stratégiques, qu'ils ont bien saisi comment ils peuvent contribuer à l'atteinte de ces objectifs, et qu'ils connaissent leur rôle spécifique et leur contribution attendue.
La compréhension de la vision et de la mission nécessite une communication claire, répétée et illustrée par des exemples concrets. Cette communication doit être adaptée aux différents publics et utiliser des supports variés pour maximiser son impact et sa mémorisation.
L'intégration des valeurs organisationnelles passe par leur incarnation dans les pratiques quotidiennes et les décisions managériales. Les collaborateurs doivent pouvoir observer la cohérence entre les valeurs affichées et les comportements effectifs de l'organisation.
La compréhension de la contribution individuelle aux objectifs collectifs nécessite une explicitation des liens entre les tâches quotidiennes et les résultats organisationnels. Cette explicitation peut prendre la forme de tableaux de bord, d'indicateurs de performance, ou de retours réguliers sur l'impact du travail accompli.
La clarté du rôle spécifique et de la contribution attendue passe par des descriptions de poste précises, des objectifs individuels alignés sur les objectifs collectifs, et des critères d'évaluation transparents et équitables.
**✅ BONNE PRATIQUE N° 6 : Contribuez à la réalisation du potentiel et à la montée en compétences de vos équipes**
Le développement du potentiel et des compétences répond au besoin fondamental de progression et d'accomplissement des collaborateurs. Pour ce faire, il convient de s'assurer que les collaborateurs ont confiance en leur capacité d'accomplir leur mission et les tâches qui en découlent, qu'ils maîtrisent les connaissances et les compétences requises pour progresser dans l'organisation, qu'ils ont accès aux outils, méthodes et formations nécessaires, et qu'ils bénéficient du soutien et de la disponibilité de leur manager direct.
La confiance en sa capacité d'accomplir sa mission se construit par l'expérience de succès progressifs, l'accompagnement dans les défis nouveaux, et la reconnaissance des progrès réalisés. Cette confiance nécessite parfois de décomposer les objectifs complexes en étapes intermédiaires plus accessibles.
La maîtrise des connaissances et des compétences requises nécessite une évaluation régulière des besoins de formation et la mise en place de parcours de développement personnalisés. Cette démarche doit tenir compte des aspirations individuelles et des besoins organisationnels.
L'accès aux outils, méthodes et formations constitue un prérequis indispensable au développement des compétences. Cette accessibilité doit être équitable et adaptée aux contraintes opérationnelles de chaque poste.
Le soutien et la disponibilité du manager direct se traduisent par une présence régulière, une écoute active des difficultés rencontrées, et un accompagnement dans la résolution des problèmes. Cette disponibilité doit être authentique et adaptée aux besoins exprimés.
L'influence, l'inclusion et la confiance organisationnelle
**✅ BONNE PRATIQUE N° 7 : Renforcez le sentiment d'influence et d'inclusion de vos collaborateurs**
Le sentiment d'influence et d'inclusion constitue un facteur déterminant de l'engagement durable. À cet effet, il convient de vérifier que les collaborateurs sentent qu'ils ont du pouvoir sur le travail qu'ils réalisent, qu'ils sont consultés et inclus dans certaines décisions importantes, qu'ils ont la possibilité d'influer sur l'accroissement de leurs responsabilités et sur leur progression, et qu'ils peuvent exprimer leurs opinions, poser des questions, développer de nouvelles idées ou modes opératoires au sein de l'entreprise.
Le pouvoir sur le travail réalisé se traduit par une autonomie dans l'organisation des tâches, le choix des méthodes, et la gestion des priorités. Cette autonomie doit être encadrée par des objectifs clairs et des contraintes explicites.
La consultation et l'inclusion dans les décisions importantes démontrent que l'organisation valorise l'expertise et l'expérience de ses collaborateurs. Cette consultation doit être authentique et déboucher sur une prise en compte effective des avis exprimés.
La possibilité d'influer sur l'accroissement des responsabilités et la progression professionnelle répond au besoin de développement et d'accomplissement. Cette possibilité doit être accompagnée de critères transparents et de processus équitables.
L'expression des opinions et le développement de nouvelles idées nécessitent un climat de confiance et d'ouverture. Cette expression doit être encouragée et valorisée, même lorsque les idées proposées ne peuvent pas être mises en œuvre.
**✅ BONNE PRATIQUE N° 8 : Faites en sorte qu'ils se sentent appréciés et reconnus**
Le sentiment d'être apprécié et reconnu constitue un besoin fondamental qui conditionne l'engagement durable. Les collaborateurs donneront le meilleur d'eux-mêmes et s'engageront beaucoup plus s'ils ont l'impression qu'ils ont de l'importance pour leur manager et pour leurs collègues, si leur travail et leurs efforts sont reconnus, et si leurs résultats et leur contribution au projet collectif sont reconnus à leur juste valeur.
L'importance accordée à chaque collaborateur se traduit par une attention personnalisée, une écoute de ses préoccupations, et une prise en compte de ses contraintes personnelles. Cette attention doit être authentique et se manifester dans les actes quotidiens.
La reconnaissance du travail et des efforts peut prendre de multiples formes : feedback positif, valorisation publique, opportunités de développement, ou avantages concrets. Cette reconnaissance doit être proportionnée à l'effort fourni et adaptée aux préférences de chaque collaborateur.
La reconnaissance des résultats et de la contribution au projet collectif nécessite une évaluation équitable et transparente des performances. Cette évaluation doit tenir compte des contraintes spécifiques de chaque poste et des circonstances particulières.
**✅ BONNE PRATIQUE N° 9 : Développez leur sentiment d'appartenance**
Le sentiment d'appartenance constitue un facteur clé de l'engagement durable qui se construit par des actions spécifiques. Pour ce faire, il convient de s'assurer que les collaborateurs se sentent appartenir à une communauté spécifique dont ils sont fiers, qu'ils partagent régulièrement des rituels au sein de cette communauté, et que les équipes s'identifient à leur entreprise au travers de valeurs et de finalités partagées.
L'appartenance à une communauté spécifique se construit par la création d'une identité collective distinctive, la mise en avant des spécificités de l'équipe, et la valorisation des réalisations collectives. Cette identité doit être positive et différenciante.
Le partage de rituels au sein de la communauté peut prendre la forme de réunions régulières, de célébrations d'équipe, d'événements conviviaux, ou de traditions spécifiques. Ces rituels renforcent les liens interpersonnels et créent une culture d'équipe.
L'identification à l'entreprise au travers de valeurs et de finalités partagées nécessite une cohérence entre les valeurs affichées et les pratiques effectives. Cette identification se renforce par la communication sur les réalisations de l'entreprise et son impact sociétal.
**✅ BONNE PRATIQUE N° 10 : Construisez et maintenez à un bon niveau leur confiance dans votre organisation**
La confiance organisationnelle constitue le socle de l'engagement durable et nécessite des actions spécifiques pour être construite et maintenue. À cet effet, il convient de renforcer tous les éléments qui permettent de construire une confiance a priori : des règles et des processus clairs, des périmètres d'intervention et des rôles bien définis, un objectif commun élaboré ensemble, une reconnaissance systématique des réussites, une intelligence collective et une association des collaborateurs à certaines décisions, une visibilité sur l'évolution de la situation et des perspectives intéressantes, et un climat serein qui permet à chaque collaborateur de mettre sur la table les problèmes et les situations difficiles.
Les règles et processus clairs réduisent l'incertitude et permettent à chacun de comprendre le fonctionnement de l'organisation. Cette clarté doit être accompagnée d'une communication régulière sur les évolutions et les adaptations nécessaires.
Les périmètres d'intervention et les rôles bien définis évitent les conflits de compétence et permettent une coordination efficace. Cette définition doit être régulièrement actualisée en fonction des évolutions organisationnelles.
L'objectif commun élaboré ensemble renforce l'adhésion et l'engagement de tous les participants. Cette élaboration collaborative nécessite du temps et des méthodes adaptées pour recueillir et intégrer les contributions de chacun.
La reconnaissance systématique des réussites entretient la motivation et renforce la confiance dans la capacité collective à atteindre les objectifs. Cette reconnaissance doit être équitable et proportionnée aux efforts fournis.
L'intelligence collective et l'association des collaborateurs à certaines décisions démontrent que l'organisation valorise l'expertise et l'expérience de ses membres. Cette association doit être authentique et déboucher sur une prise en compte effective des avis exprimés.
La visibilité sur l'évolution de la situation et les perspectives intéressantes permet à chacun de se projeter dans l'avenir et de comprendre les enjeux. Cette visibilité nécessite une communication transparente et régulière sur la situation de l'organisation.
Le climat serein qui permet de mettre sur la table les problèmes et les situations difficiles favorise la résolution proactive des difficultés et évite l'accumulation de tensions. Ce climat nécessite une culture de la transparence et de la bienveillance.
Il convient également de faire preuve d'une juste transparence en disant la vérité avec une communication directe, franche et sincère. Cette transparence doit être adaptée aux enjeux et aux publics concernés.
Conclusion : Engagement durable : les clés du modèle Edenred
L'application de ces 10 bonnes pratiques sera de nature à renforcer l'engagement des équipes sur la durée et à le maintenir à son meilleur niveau. Cette démarche globale produit des effets mesurables qui se traduisent par une réduction des intentions de départ, un renforcement de l'identité organisationnelle, une amélioration de la performance, et la possibilité pour chacun de ressentir du plaisir dans son travail.
La distinction entre motivation, mobilisation et engagement permet d'adapter les actions managériales aux besoins spécifiques de chaque situation et de chaque collaborateur. Cette approche différenciée optimise l'efficacité des interventions tout en respectant la singularité de chaque personne.
L'expérience d'Edenred démontre que ces bonnes pratiques peuvent être mises en œuvre dans des contextes variés et produire des résultats durables. L'important est de maintenir la cohérence entre les différentes actions et de s'inscrire dans une démarche d'amélioration continue.
La construction de l'engagement durable nécessite du temps, de la persévérance et une attention constante aux signaux émis par les collaborateurs. Cette démarche représente un investissement dans le capital humain de l'organisation qui se traduit par des bénéfices durables en termes de performance et de bien-être au travail.
L'évolution des attentes des collaborateurs et des contraintes organisationnelles nécessite une adaptation continue de ces pratiques. L'important est de maintenir l'esprit de ces bonnes pratiques tout en adaptant leur mise en œuvre aux spécificités de chaque contexte et de chaque époque.